Photo : Guy Vivien
Il a composé un ballet pour le New York City Ballet, créé à New York en mai 2010. Après avoir été en résidence auprès de l’Orchestre national de Lille, de l’Orchestre de Bretagne et de l’Orchestre national de Lyon, Thierry Escaich est compositeur associé de l’Ensemble orchestral de Paris depuis septembre 2011. Sa musique est au répertoire de grands orchestres internationaux tels l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre du Konzerthaus de Berlin, l’Orchestre du Mariinski à Saint-Pétersbourg ou l’Orchestre de Paris. Elle est défendue à travers le monde par le Chœur de Radio France, le Chœur de la BBC et des musiciens comme Christoph Eschenbach, Lothar Zagrosek, Claire-Marie Le Guay, Paul Meyer, Iveta Apkalna, John Mark Ainsley, le Trio Dali, le Quatuor Voce.
De nombreux enregistrements témoignent de son art. Comme organiste, il s’est distingué notamment avec Organ Spectacular (improvisations en concert). Côté composition, citons le Concerto pour orgue n° 1 (Orchestre philharmonique de Liège, Olivier Latry), Lettres mêlées (Trio Wanderer), Miroir d’ombres (Orchestre national de Lille, Gautier et Renaud Capuçon), Exultet (ensemble vocal Sequenza 9.3) et Les Nuits hallucinées (Orchestre national de Lyon, David Grimal, Nora Gubisch, Thierry Escaich). Tous ces disques sont publiés chez Accord/Universal.
Site : www.escaich.org
Compositeur, organiste et improvisateur de renommée internationale, Thierry Escaich est une figure majeure de la scène musicale contemporaine et l’une des plus originales, considérant les trois aspects de son art comme des éléments indissociables. Né en 1965, Thierry Escaich enseigne depuis 1992 l’improvisation et l’écriture au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, où il a lui-même remporté huit premiers prix. Titulaire depuis 1997 de la tribune de Saint-Étienne-du-Mont à Paris, où il succède à Maurice Duruflé, il se produit comme organiste dans le monde entier. Partout, il enthousiasme le public en mêlant les œuvres du répertoire à ses propres compositions et à des improvisations. Parmi ses engagements récents ou à venir, citons New York, Philadelphie, Los Angeles, Chicago, Toronto, Vancouver, Tokyo, Berlin, Vienne (Konzerthaus et Musikverein), Budapest, Saint-Pétersbourg, Londres (Proms) et de nombreux festivals français et étrangers. Sa passion pour le cinéma l’amène à improviser régulièrement sur des films muets, à l’orgue ou au piano. Il a écrit une musique d’accompagnement pour L’Heure suprême de Frank Borzage (commande du Louvre en 1999).
En tant que compositeur, il se fait remarquer dès 1989 en remportant le prix de la Fondation franco-américaine Florence-Blumenthal, puis avec des œuvres comme le concerto pour saxophone Le Chant des ténèbres ou Ad ultimas laudes, pour douze voix mixtes. Son catalogue comporte aujourd’hui une centaine de pièces, qui séduisent un large public par leur refus de l’expérimentation stérile, leur hédonisme sonore, leur fièvre rythmique. Elles ont reçu de nombreuses récompenses, notamment le grand prix des Lycéens (2002), le grand prix de la Musique symphonique de la Sacem en 2004 et, à trois reprises (2003, 2006 et 2011), une Victoire de la musique dans la catégorie « Compositeur de l’année ». S’il compose volontiers pour son propre instrument (pièces solistes, musique de chambre, deux concertos, La Barque solaire pour orgue et orchestre), Thierry Escaich aborde les genres et les effectifs les plus variés, toujours à la recherche de nouveaux horizons sonores. Son style si personnel transparaît aussi bien dans l’intimité de la musique de chambre que dans de vastes fresques comme Chaconne (2000) et Vertiges de la croix (2004) pour orchestre, ou Le Dernier Évangile, oratorio pour double chœur, orgue et orchestre (1999).
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