Manuel Rocheman

Photo : T. Stipal

Manuel Rocheman,
piano

Manuel vient d'une famille de musiciens. Du côté maternel, sa grand-mère est professeur de piano, son grand-père flûtiste, sa mère violoncelliste et violiste, sa tante violoniste. Son père, Lionel Rocheman (guitariste et comédien), crée le "Hootenanny" au Centre Américain à Paris, où viendront se produire des artistes du monde entier.

Lorsqu’à l’âge de dix ans, il reçoit en cadeau de son frère un beau disque d’Oscar Peterson en solo (il s’agissait de Tracks), Manuel a déjà derrière lui quatre années de pratique du piano. C’est un grand sentiment de liberté qu’il découvre à l’écoute du virtuose canadien, et le désir de suivre sa voie. Il est totalement séduit par l'harmonie et le rythme du langage du Jazz. Le pianiste Bob Vatel l’invite à venir faire « le bœuf » dans des clubs de jazz à Paris dès l'âge de douze ans. Manuel doit s’armer techniquement, il le fait en rencontrant, au CNR de Paris, Alberto Neuman, l'un des rares disciples d'Arturo Benedetti Michelangeli. Il développera considérablement à ses côtés sa technique pianistique. Il suit aussi les cours d’écriture et de percussion au Conservatoire. Parallèlement il travaille avec les pianistes de jazz Gabriel Garvanoff et Michel Sardaby.

En 1980, à l’occasion d’un séjour à New-York, il rencontre Tommy Flanagan et Jaki Byard qui l’encouragent fortement. Il restera en contact étroit avec eux jusqu’à leur disparition.

Cette même année il est présenté à Martial Solal par Bob Vatel et la chance voudra que Martial accepte de s'occuper de Manuel, qui deviendra son unique élève.

Dès 1983, il se produit professionnellement à Paris en Trio, en 1984 il joue à deux pianos avec Martial Solal au Festival de Jazz de Paris, et dès lors les engagements vont se succéder. Très vite, les professionnels reconnaissent son immense talent : meilleur pianiste français au concours international de Piano Jazz Martial Solal en 1989.

En 91, Prix du meilleur disque décerné par l'académie du jazz pour son premier CD Trio Urbain.

En 92, Django d'Or du meilleur disque français pour son deuxième CD White Keys.

En 1998, il reçoit le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz qui récompense le meilleur musicien de l’année.

Que ce soit en trio, en duo avec Olivier Ker Ourio ou Sara Lazarus, ou en solo, Manuel s'impose comme un des grands pianistes de notre époque. Des artistes de tous horizons font appel à lui, de Anthony Ortega à Sylvain Beuf, aux batteurs Al Foster et Aldo Romano, les contrebassistes George Mraz et Kyle Eastwood, l'Orchestre National de Jazz lui commande une oeuvre : San Felipe est créé pour l'ONJ et l'Orchestre Philharmonique de Montpellier.

Manuel a manifesté son talent de compositeur au fil de ses albums, notamment ceux enregistrés à New-York en compagnie de deux géants, le contrebassiste George Mraz et le batteur Al Foster et son tout dernier album Cactus Dance avec Scott Colley et Antonio Sanchez.

 

Site : www.manuelrocheman.com

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